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Académie française : L'entrée est désormais fermée aux plus de 75 ans
Le Figaro a révélé vendredi dernier le lifting que les académiciens ont voulu apporter à leur règlement intérieur. Désormais, une personne âgée de plus de 75 ans ne sera plus en mesure d'intégrer l'illustre Académie Française. Cette mesure devrait permettre de rajeunir leur confrérie afin notamment d'être davantage opérationnelle pour accomplir ses missions : veiller sur la langue française et accomplir des actes de mécénat. Les académiciens suivent ainsi l'exemple de l'Académie des sciences qui s'était donné un petit coup de jeune en 2002.
Une discrimination votée par les académiciens
C’est à une très large majorité (73,5%) que les immortels ont voté jeudi dernier une nouvelle disposition du règlement visant à écarter toute élection d'une personnalité de plus de 75 ans.
Pour l’une des académiciennes, Hélène Carrère d'Encausse, qui s’est exprimée vendredi sur le Figaro, « c'est une mesure de pure sagesse, il faut équilibrer la pyramide des âges de l'Académie. Et ce sera aussi plus favorable aux femmes, dont on considère souvent qu'elles peuvent attendre avant d'être élues ».
L’Académie française est régie par trois ordres de textes ayant valeur de lois et règlements : ceux de sa fondation, ceux de 1752, et l’ordonnance de 1816 et ses deux annexes.
Tous ces textes sont suffisamment clairs, généraux et concis pour qu’il n’ait été besoin d’y rien changer, les plus récents remontant à près de deux siècles.
L’Académie assure sur son site internet qu’elle n’a jamais eu à modifier les textes sur lesquels elle s’appuie. Même si certains usages sont tombés en désuétude, elle a toujours sur s’adapter à la société dans laquelle elle évolue.
Est-ce alors une adaptation que d’interdire son entrée aux plus de 75 ans ? Cette question reste ouverte.
Aujourd’hui le plus jeune des immortels, Jean-Christophe Rufin, élu en 2008, a 56 ans.
Avec l’instauration de cette limite d'âge pour ses immortels, l'Académie française suit l'exemple de l'Académie des sciences et de l'Académie des sciences morales.
Sur son site internet, l’Académie joue en tout cas la transparence et met en ligne ses statuts.
L’académie française en quelques mots
L’Académie a été fondée en 1635, par l’initiative du cardinal de Richelieu sous le règne de Louis XIII. Les statuts et règlements visés par le Cardinal, avec les lettres patentes signées en 1635 par Louis XIII et enregistrées par le parlement en 1637, consacrèrent le caractère officiel d’une compagnie de lettrés, qui se réunissaient auparavant de manière informelle.
Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs Elle rassemble des personnalités ayant marqué la vie littéraire : poètes, romanciers, hommes de théâtre, critiques, philosophes, des historiens, hommes de science, pourvu qu’ils aient illustré la langue française.
Par tradition, l’académie accueille également des militaires de haut rang, des hommes d’État et des dignitaires religieux.
Depuis sa création, l’académie a reçu en son sein plus de 700 membres, surnommés « les immortels », du fait de la devise à l’immortalité figurant sur le sceau donné à l’Académie par son fondateur, le cardinal de Richelieu.
Une intronisation de justesse pour Simone Weil
Née le 13 juillet 1927 à Nice, Simon Weil est devenue une académicienne en 2010 à 83 ans.
La « personnalité préférée des Français » n’aurait ainsi pas pu devenir académicienne, si son intronisation n’avait pas précédé le vote de jeudi dernier.
Mais que Simone Weil se rassure, son intronisation ne sera pas remise en cause, la nouvelle disposition n’a pas d’effet rétroactif !
Une précision : aux sciences morales et politiques, il faut avoir moins de 75 ans au 1er janvier de l'année du décès de l'académicien dont on brigue le fauteuil. Si un académicien meurt en décembre de l'année n et que l'élection de son successeur a lieu en n+2, les candidats peuvent donc avoir 77 ans.
D'où les récentes élections in extremis de M. Guillaume et du professeur Vacheron.