Influenceur, dropshipper, youtubeur… et mineur ?
Entreprise et association
| Lu 930 fois | 0 réactionQuand j’étais plus jeune, j’entendais (souvent) dire que les enfants de ma génération étaient moins dégourdis que ceux de la précédente.
Est-ce que ce raisonnement peut être décalqué trente ans plus tard, alors que les jeunes maîtrisent bien plus vite les enjeux sociétaux, environnementaux et technologiques que leurs aînés, qui sont rapidement dépassés ?
J’en doute.
Et surtout, je vois que les plus jeunes sont prêts à se lancer au plus tôt dans la vie active, quitte à « griller » l’étape de la formation.
Les raisons ? Je ne suis pas sociologue (si vous le pensiez, vous vous êtes trompé de site !), mais la facilité d’accès au marché, la précarité, la maîtrise des outils numériques et la baisse de croyance en un futur radieux à la suite de longues études me semblent constituer des motifs suffisamment audibles.
Qu’en est-il pour les « petits frères » (comme dirait IAM), mineurs mais déjà prêts à faire des étincelles dans les métiers les plus « tendance » ?
Youtubeur (propriétaire ou animateur d’une chaîne de vidéos sur Youtube), influenceur (étendard de marques sur les réseaux sociaux), dropshipper (vendeur de biens sans stockage), start-uppeur (à l’origine d’une entreprise innovante), etc.
Plusieurs métiers semblent à leur portée et correspondent souvent à leurs envies immédiates.
Mais que dit la Loi sur la capacité des mineurs à entreprendre dans ces situations ?
La suite de cet article, sur le site neuman-avocat.fr