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Florence Cassez : La justice mexicaine reconnaît la mise en scène de l'arrestation médiatisée
Florence Cassez, arrêtée en décembre 2008 par la police mexicaine, purge actuellement une peine de prison pour enlèvement, à Mexico. Celle qui depuis le début, clame son innocence, pourrait voir le procès qui l'a condamnée à soixante années de prison, révisé. En effet, un document de la justice mexicaine reconnaît aujourd'hui que la police a menti.
La police mexicaine a menti. Elle a fait croire aux journalistes de télévision mexicaine qu’ils couvraient en direct l’arrestation de Florence Cassez et de son ex-compagnon, Israël Vallarta, le 9 décembre 2005.
Cependant, le Parquet général de la République (équivalent du Ministère de la justice) a reconnu dans un document, que la véritable arrestation avait eu lieu auparavant, à l’abri des caméras.
Cette arrestation mascarade n’a pas été réalisée sans but. En effet, la loi mexicaine prévoit un régime spécifique aux cas de flagrant délit, pour lesquels le suspect doit être présenté à un juge « sans délai ».
Ce revirement confirme les propos tenus par Florence Cassez, qui a toujours affirmé avoir été arrêtée dans la matinée du 8 décembre et tenue au secret jusqu’à l’aube du lendemain. Ce laps de temps, d’environ 24 heures, avait alors permis la mise en place de la fausse arrestation « en direct ».
A ce sujet, lors d’une émission télévisée en 2006, Florence Cassez avait interpellé Genaro Garcia Luna, le patron des policiers de l'Agence fédérale d'investigation, qui est depuis devenu ministre de la Sécurité publique. Celui-ci avait alors reconnu que l’arrestation filmée était une reconstitution, mais que cela avait été organisé quelques heures plus tard à la demande des journalistes.
Pour l’avocat mexicain de Florence Cassez, Me Agustin Acosta, « il y a là matière à révision du procès, car ce document aurait dû figurer dans le dossier lors de la procédure d’appel».
Le père de Florence, Bernard Cassez, a estimé, pour sa part, que sa fille devait sortir au vu de la reconnaissance par la justice mexicaine de ses propres erreurs. « Aujourd'hui, Florence doit rentrer en France, ça prouve son innocence» a-t-il affirmé suite à ce revirement.