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Le CNB français à la rescousse de l'avocate iranienne Nasrin Sotoudeh
Depuis le 4 septembre 2010, Maître Nasrin Sotoudeh, éminente avocate iranienne des droits de l'homme, est en détention à la prison de Téhéran, pour « propagande et conspiration contre la sécurité de l'Etat ». En début de semaine, Reza Khandan, son époux, a renseigné la presse française sur la nature de la peine qui a été prononcée à l'encontre de sa femme : onze ans d'emprisonnement et vingt ans d'interdiction d'exercer sa profession d'avocat, assortie d'une obligation de quitter le territoire iranien. Hier, le Conseil national des barreaux s'est indigné de cette condamnation qui a frappée l'une de ses consoeurs transfrontalières. Il a alors appelé les autorités iraniennes à cesser la répression à l'encontre des avocats iraniens, afin qu'ils puissent exercer en toute liberté leur profession.
Le 4 septembre 2010, l’avocate iranienne avait été convoquée à la prison d’Evin de Téhéran. Depuis ce jour, elle n’a jamais quitté la prison. Elle a entamé diverses grèves de la faim pour s’élever contre cette condamnation qu’elle juge abusive et pour dénoncer ses conditions de détention.
Dans son pays, Nasrin Sotoudeh est l’une des avocates les plus célèbres et des plus brillantes. Elle milite activement pour les droits de l’homme et a notamment repris le flambeau de sa consœur condamnée à l’exil forcée, Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix 2003.
En effet, il semblerait que les avocats soient devenus en Iran la cible du gouvernement, qui voit d’un mauvais œil leurs actions engagées pour les droits de l’homme.
Nasrin Sotoudeh fait partie de ces avocats indépendants qui n’hésitent pas à dénoncer les travers d’un régime. Même si elle n’a jamais remis en cause la nature du régime islamique per se, elle a défendu avec passion des dizaines de militants en faveur de lois iraniennes moins discriminatoires à l’égard des femmes.
L’Iran désapprouve donc les actions de l’avocate, qu’il estime opposées à « la sécurité nationale » et lui reproche également une propagande contre le régime et son appartenance au Centre des défenseurs des droits de l’homme, centre fondé par le prix nobel Shirin Ebadi.
Nasrin Sotoudeh dispose d’un délai de 20 jours pour faire appel de cette condamnation, que son mari qualifie de « choquante ».
Le CNB solidaire aux avocats iraniens défenseurs des droits de l’homme.
Le CNB, en sa qualité de représentant national de la profession d’avocat, s’est déclaré ouvertement et publiquement contre la condamnation de la justice iranienne, prononçant une peine de 11 ans de prison et une suspension de l’activité d’avocat de 20 ans, à l’encontre de Maître Nasrin Sotoudeh.
Pour le CNB, la défense des droits de l’homme doit pouvoir être exercée librement par les avocats, peu importe sa nationalité et le régime en cours dans son pays.
Le Conseil national des barreaux a rappelé aux autorités iraniennes qu’il existe des règles internationales en vigueur, garantissant la liberté d’exercice de la profession d’avocat, la liberté d’expression et la défense des droits de l’homme.
Elle l’invite donc à prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et le libre exercice professionnel des avocats en Iran.
MY PLEASURE IF I CAN HELP HER;
SHAHRIYAR GOURGI
(SHAHIN)