Cabinet : Maître Guillaume COUSIN
7, rue taylor
75010 Paris
Profession : Avocat
Fixe : 01.71.19.95.74
Site web :
http://guillaumecousin-avocat.blogspot.fr/
- Réparation du préjudice corporel
- Responsabilité civile
- Droit de la sécurité sociale
- Réparation du préjudice corporel
- Droit de la sécurité sociale
- Droit du travail
Les réponses de l'Avocat
20 réponses dont les dernières :
- Accident de la circulation
- faute inexcusable
- Que choisir le recour a l'amiable ou un avocat specialise
- Voir toutes ses réponses -
Les Articles Juridiques
19 articles, les derniers :
- Le centre de formation des journalistes (cfj) condamné par la cour d'appel de paris pour faute inexcusable de l'employeur (maladie professionnelle / risques psycho-sociaux / harcèlement moral)
- Prescription de la faute inexcusable de l'employeur : enfin du nouveau !
- Nullité du licenciement pendant l'arrêt de travail pour accident du travail ou maladie professionnelle : conditions et conséquences
- Voir tous ses articles -
Le préjudice professionnel que l'assureur ne voulait pas voir (jugement du tgi de paris, 1er juin 2018)
Santé et organismes sociaux
| Lu 2773 fois | 0 réactionUne conductrice de bus pour la RATP est victime d'un accident de la circulation en 2010, qui lui cause notamment une hernie discale.
Suite à cet accident, elle est déclarée inapte à son poste, et ne peut plus effectuer qu'un travail de bureau.
Après plusieurs années de négociation amiable infructueuse avec AVANSSUR l'assureur du responsable, et se sentant mal conseillée, elle contacte notre cabinet en 2015.
Après analyse du dossier, nous constatons que l'expertise d'assurance a minoré le préjudice subi. Nous réclamons donc une expertise judiciaire et faisons noter à l'expert toutes les conséquences professionnelles de l'accident.
Devant le Tribunal, malgré les faibles séquelles reconnues par l'expert (un DFP de 3 % et des souffrances endurées à 2/7), nous soulignons que notre cliente ne peut plus conduire de bus, et que même si elle n'a pas perdu son emploi, elle est privée des primes liées à son précédent poste, pour environ 200$ par mois.
Par jugement du 1er juin 2018, le montant total de son indemnisation sera fixé par le Tribunal de Grande Instance de PARIS à 94.412,83 €, dont 64.139 € pour les pertes de primes, et 20.000 € pour l'incidence professionnelle.
Ce dossier illustre qu'un préjudice en apparence bénin, et sous-évalué par l'assureur, mérite un examen attentif, notamment sur les conséquences professionnelles.