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Deux suicides récents chez Disneyland
Un salarié de Disneyland Paris a mis fin à ses jours, par pendaison, vendredi 26 mars à son domicile. Cet acte est directement en lien avec son travail estime le syndicat force ouvrière (FO), le salarié se trouvant en arrêt maladie au moment des faits.
Le 21 février dernier, un autre salarié de Disneyland Paris qui revenait d'un arrêt maladie commencé en mai 2009, s'était suicidé à la gare d'Esbly. Pour le syndicat FO, ce suicide était directement lié aux conditions de travail humiliantes que subissait le salarié.
A ces deux suicides, s’ajoute une tentative datant également du mois de février 2010 et concernant un jeune salarié soumis régulièrement à des pressions de la part de ses supérieurs. Il venait d’apprendre son prochain licenciement.
Le syndicat FO a demandé à ce qu’une réunion suivie d’une enquête du CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) aient lieu rapidement afin d’établir si les conditions de travail ont une incidence sur la santé des salariés de Disneyland et si oui, comment y remédier.
D’après la Direction, 10 millions d’euros sont investis chaque année dans des dispositifs d’assistance sociale et de prise en charge des salariés en souffrance au travail. A croire que ce ne soit pas suffisant pour être efficace…
La négociation sur le harcèlement moral et les violences au travail
Un accord sur le harcèlement et la violence au travail a été signé au niveau européen le 26 avril 2007. En France, des négociations se sont ouvertes récemment afin de transposer ce texte dans le droit français.
Le 26 mars 2010, les partenaires sociaux sont arrivés à un projet d’accord qui comporte sept articles et vient compléter la démarche initiée par l'accord national interprofessionnel (ANI) du 2 juillet 2008 sur le stress au travail.
Cet accord constitue une avancée majeure en ce qu’il introduit la notion d’organisation au travail comme « facteur » de harcèlement et de violences au travail. Le MEDEF a en effet accepté qu’une telle disposition figure dans le texte.
Le projet indique que « l'employeur, en concertation avec les salariés ou leurs représentants, procédera à l'examen des situations de harcèlement et de violence au travail, y compris au regard de l'ensemble des éléments de l'environnement de travail : comportements individuels, modes de management, relations avec la clientèle, mode de fonctionnement de l'entreprise ».
Est également précisé que « les phénomènes de stress lorsqu'ils découlent de facteurs tenant à l'organisation du travail, l'environnement de travail ou une mauvaise communication dans l'entreprise peuvent conduire à des situations de harcèlement et de violence au travail plus difficiles à identifier ».
Enfin, le projet d’accord énonce que le salarié victime de harcèlement ou de violences au travail pourra bénéficier d’une assistance et, si besoin, d’une aide à son maintien, à son retour dans l’emploi ou à sa réinsertion professionnelle.