Ordonnance obligeant l'université à intégrer l'étudiante en m2
Vie étudiante et Scolarité
| Lu 6218 fois | 0 réactionTRIBUNAL ADMINISTRATIF
DE PARIS
N° 1516221/9
Mme Sonia M
M. Mendras
Juge des référés
Ordonnance du 12 octobre 2015
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
Le tribunal administratif de Paris,
Le juge des référés
Vu la procédure suivante :
Par une requête et un mémoire, enregistrés les 2 et 9 octobre 2015, Mme M, représentée
par Me Trennec (SCP Arents Trennec), demande au juge des référés :
- d’ordonner, sur le fondement des dispositions de l’article L. 521-1 du code de justice
administrative, la suspension de la décision du 24 juillet 2015 ensemble la décision implicite de
rejet de son recours gracieux du 29 juillet 2015, par lesquelles le président de l’université Paris
Diderot a refusé son inscription en master 2 « Psychologie-Psychopathologie psychanalytique -
Champ clinique des psychopathologies infanto-juvéniles » et en master 2 « Psychologie -
Psychopathologie psychanalytique - Champ clinique des psychopathologies du social » au titre
de l’année universitaire 2015-2016, jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur la légalité de ces
décisions ;
- d’enjoindre au président de l’université Paris Diderot de l’inscrire en master 2
« Psychologie – Psychopathologie psychanalytique – Champ clinique des psychopathologies
infanto-juvéniles » ou en master 2 « Psychologie – Psychopathologie psychanalytique – Champ
clinique des psychopathologies du social » au titre de l’année universitaire 2015-2016 dans le
délai de quinze jours sous astreinte de 500 euros par jour de retard à compter du prononcer de
l’ordonnance à intervenir ;
- de mettre à la charge de l’université Paris Diderot une somme de 1 000 euros au titre
de l’article L. 761-1 du code de justice administrative ;
Elle soutient que :
- la condition d’urgence est remplie dès lors que la rentrée universitaire s’est tenue le
14 septembre 2015 et que la décision en litige est susceptible de lui faire perdre une année
complète d’études universitaires ;
- il existe un doute sérieux sur la légalité de la décision en litige car :
- elle est entachée d’un défaut de signature ;
- elle est entachée d’un vice d’incompétence de l’auteur de l’acte ;
- elle est entachée d’une insuffisance de motivation ;
- elle est entachée dépourvue de base légale, le décret prévoyant les conditions