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Le spot met en scène des enfants qui imitent leurs parents se disputant violemment.
La vidéo ne dévoile pas le visage des enfants et reste uniquement dans le « sous-entendu ».
L’idée est de sensibiliser les parents sur l’impact que peuvent avoir leurs disputes conjugales sur leurs enfants. Nadine Morano a également rappelé que 40 à 60% des hommes violents avec leurs compagnes ont été témoins de violences conjugales pendant l'enfance.
Si, vous souhaitez visionner cette vidéo, suivez ce lien.
La lutte contre les violences conjugales a été déclarée grande cause nationale 2010.
Cette loi tente de lutter efficacement contre les violences au sein des foyers et contient plusieurs nouveautés :
Création de l’ordonnance de protection.
Afin que les femmes ne restent pas silencieuses devant les violences, la loi prévoit la mise en place d’une ordonnance de protection qui permettra au juge des affaires familiales de protéger une femme menacée de coups, de mariage forcé ou de mutilations sexuelles. L’auteur des violences pourra alors être évincé du domicile familial ; ou, si la femme décide de quitter le domicile, son relogement pourra être organisé. A cette occasion, il sera statué provisoirement sur la garde des enfants. L’ordonnance sera prise pour une durée maximale de quatre mois ou, en cas de divorce ou séparation de corps, pour toute la durée de la procédure. Toute personne en couple (mariés, pacsés ou concubins) pourra demander cette protection. Par ailleurs, les étrangers sans-papiers pourront en bénéficier et, à ce titre, se voir délivrer ou renouveler une carte de séjour. L’ordonnance sera même applicable à une personne majeure menacée de mariage forcé.
Création du délit de violence psychologique au sein du couple.
Les parlementaires entendent par violence « le fait de harceler son conjoint par des agissements répétés ». La peine encourue, pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende, « sera modulée en fonction de l'incapacité totale de travail subie ».
Utilisation du bracelet électronique pour maintenir à distance le conjoint violent.
En pratique, la victime dispose d’un boîtier qui sonne si l’auteur des violences s’approche de son domicile ou de son travail, par exemple. Cette mesure sera testée pendant trois ans.