Questionsjuridiques
Questions juridiques

Besoin d'une réponse, ou d’une information juridique ? Le réseau Documentissime est là pour vous aider !

Posez votre question en quelques clics pour obtenir une réponse gratuite de Professionnels du Droit (Avocats, Huissiers, Notaires...)

Posez une question juridique

Dossier de synthèse

Le contrat d'Assurance Automobile: souscription, déclaration de sinistres et cotisations

Sommaire afficher

1. La conclusion du contrat d'assurance automobile

L'assurance automobile a été rendue obligatoire par la loi du 27 février 1958. Elle vise à minimiser les conséquences qui peuvent découler des accidents de la circulation, tant pour le conducteur que pour la victime.

Seule l'assurance responsabilité civile au tiers est obligatoire depuis 1958.

L'assurance au tiers est rendue obligatoire par les Articles L. 211-1 du code des assurances et L324-1 du code de la route.

1. 1. Les déclarations à l'assureur

Quelle que soit la garantie envisagée (assurance au tiers ou garantie facultative), lorsque le propriétaire d'un véhicule souhaite l'assurer, il est soumis à une obligation déclarative quant à sa situation passée de conducteur.

Il est donc tenu de préciser à l'assurance

- la date d'obtention de son permis de conduire,

- les accidents responsables dans lesquels il a été impliqué,

- son coefficient de bonus-malus.

Pour cela, il lui suffit de demander à son précédent assureur un relevé d'information. Ce relevé d'information est délivré par chaque assurance tous les ans ou sur demande à l'assuré.

Lorsque l'assuré vient d'obtenir son permis de conduire, le problème ne se pose pas.

Le futur assuré doit également préciser à l'assureur dans quelles conditions il entend utiliser le véhicule assuré (trajet domicile-travail, privée ou professionnelle…) ainsi que les conducteurs habituels de ce véhicule.

Toute situation nouvelle en cours de contrat, comme un nouveau conducteur titulaire d'un permis de moins de 3 ans par exemple, doit être déclarée à l'assureur.

En cas de fausse déclaration ou omission intentionnelle ayant entraîné une appréciation erronée du risque par l'assureur, le contrat d'assurance conclu est nul de plein droit. En effet, les fausses déclarations de la part de l'assuré peuvent s'apparenter à un dol ayant induit l'assureur en erreur sur ses engagements. L'assuré supportera alors tous les frais consécutifs à la réparation des dommages, s'il cause un accident.

En cas de fausse déclaration faite de bonne foi par l'assuré (l'assuré déclare sans le savoir des informations fausses), l'indemnisation sera réduite en proportion du risque déclaré si un sinistre survient.

> Voir tous les dossiers sur le thème : L'assurance automobile

Faites découvrir nos services gratuits sur

Prévisualisation du document à télécharger

Modifié le 25/10/2011 à 14:30:49

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés. En savoir plus - CGU
OK