L'assurance vie

Il est tout d'abord nécessaire de réfléchir contre quoi on souhaite s'assurer. Néanmoins, si cette étape n'a pas été bien faite, une fois l'assurance souscrite, il existe un délai de rétractation.

1. 1. Le choix du contrat d'assurance-vie

L'assurance-vie doit être distinguée de deux autres contrats : elle est souvent assimilée à tort à l'assurance-décès, et parfois même à l'assurance-obsèques, ce qui n'est pas étonnant puisqu'il s'agit d'assurances sur la vie.

L'assurance obsèques consiste en une assurance qui au jour du décès de l'assuré prendra en charge tous les frais funéraires, voire selon les cas, mettra elle-même en œuvre les directives de cérémonie données préalablement par l'assuré. L'assurance obsèques prend également dans certains cas la forme du versement d'un capital à une personne désignée à l'avance par l'assuré.

On parlera alors d'assurance décès. Cette assurance consiste au versement par l'assuré d'une prime jusqu'à la fin de sa vie, en échange de quoi l'assureur versera à sa mort un capital déterminé lors de la signature du contrat. L'assuré, avant de souscrire doit donc clairement établir ses besoins, afin de leur donner la meilleure réponse possible.

Le souhait de l'assuré et choix correspondant consiste en ne pas causer des problèmes logistiques et financiers annexes à son décès à ses proches, en prévoyant les modalités des funérailles.

-Assurance obsèques : ne pas causer de problèmes financiers à ses proches concernant les funérailles; maintenir le train de vie de ses proches par le biais du versement d'une rente ou d'un capital prédéterminé au moment de la signature du contrat

-Assurance décès : transmettre son patrimoine à ses proches; constituer ou faire fructifier un capital utilisable (même avant décès) en cas d'évènement grave, ou retraite…

En résumé, la différence entre l'assurance décès, et l'assurance-vie réside dans le fait que pour l'assurance décès, on est dans le cadre d'une assurance classique avec paiement d'une prime annuelle ou mensuelle et, en cas de décès, versement par l'assureur d'une rente ou d'un capital prédéterminé alors que dans le cadre de l'assurance-vie, ce qui sera perçu dépend directement du total de ce qui a été versé par l'assuré.

Exemple : Monsieur X vient d'avoir 22 ans. Il souscrit une assurance décès au profit de son épouse en 2007 ; pour 10 euros TTC par mois, on versera à son décès 40 000 euros. Il décède en 2009 ; soit exactement deux ans après la souscription. Monsieur X a versé à son assureur : 10*12*2= 240 euros. Son épouse percevra 40 000 euros. Si Monsieur X avait souscrit une assurance-vie avec les mêmes versements (240 euros) ; placés à 5%, son épouse aurait perçu un peu moins de 260 € !