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Je m'oppose à ce que mon mari présente notre fille à sa maîtresse
Divorce - séparation
Bonjour,
Mariée depuis 20 ans mon mari me trompe.
Nous allons divorcer mais rien n'est fait sauf une conciliation qui m'autorisait à quitter le domicile conjugale et la garde de notre fille qui m'était confiée (un we sur 2 et moitié des vacances pour son père).
Sa maîtresse que je ne connais pas est enceinte de lui de 7 mois, nous avons une petite fille de 5 ans et demi elle ne savait rien de notre séparation il y a encore 2 mois je viens d'apprendre que mon mari lui a présenter sa maîtresse notre fille est allée chez elle à vu ses 3 enfants et cette femme est venue dans notre maison familiale en présence de notre fille. Mon mari savait que je ne voulais pas de présentation. Je ne sais rien de cette femme est africaine nous non.
Comment faire pour m'opposer à ce que ma fille voit cette femme tout du moins dans l'immédiat dois-je faire un courrier au juge des affaires familiales ??
Puis-je faire faire une enquête sociale et ou m'adresser ?
Bonne réception
Question posée le 21/01/2014
Par St1971
Département : Loire (42)
Bonjour,
L'article 372 du Code civil dispose que les père et mère exercent en commun l'autorité parentale. La séparation des parents est sans incidence sur les règles de dévolution de son exercice. Chacun des père et mère doit maintenir des relations personnelles avec l'enfant et respecter les liens de celui-ci avec l'autre parent.
L'article 373-2-1 précise que si l'intérêt de l'enfant le commande, le juge peut confier l'exercice de l'autorité parentale à l'un des deux parents. L'exercice du droit de visite et d'hébergement ne peut être refusé à l'autre parent que pour des motifs grave.
Enfin, la jurisprudence a pu juger que la résidence de l'enfant est déterminée par le juge aux affaires familiales qui apprécie souverainement les éléments versés aux débats, les résultats de l'enquête sociale contradictoirement débattus, au regard de la stabilité de la situation des parents, de l'équilibre actuel de l'enfant et de la nécessité de ne pas modifier une nouvelle fois les conditions de vie de l'enfant (Cour de cassation, 1ère chambre civile, 6 février 2008).
Cordialement
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