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Démission ssii avec mission à peine démarrée
Démission
Bonjour,
Voici la situation dans laquelle je me trouve:
Je suis ingénieur engagé via un CDI chez une SSII (société de prestations), lequel CDI a débuté le 01/10.
Je suis actuellement encore en période d'essai de 4 mois (qui finit donc fin janvier 2019).
Depuis le 29/10, je suis en mission chez un client de la SSII. Cette mission a pour but de remplacer un membre de la société partant à la retraite à la fin de l'année 2018.
Après mure réflexion de ma part, je souhaite me reconvertir vers un métier qui n'a absolument rien à voir. Problème, cela risque d'ennuyer sévèrement le client.
Mes questions sont donc les suivantes :
Puis-je démissionner de la SSII tout en ayant tout juste démarré une mission ? Quels problèmes puis-je éventuellement rencontrer avec mon employeur (la SSII) ?
J'ai conscience qu'en tant que prestataire je ne dois rien au client. Et qu'en période d'essai le préavis pour la démission est d'uniquement 2 jours.
Merci d'avance pour votre aide.
Question posée le 07/11/2018
Par Anonyme
Département : Seine-Saint-Denis (93)
Par Henri PESCHAUD (Avocat)
Bonjour,
La réponse à votre question est très simple : vous êtes en droit de rompre votre période d'essai sans avoir à vous justifier ni vis-à-vis de votre employeur et encore moins de son client. Donc la rupture de cette période d'essai à votre initiative ne saurait en aucun cas engager votre responsabilité dès lors que vous respectez le délai de prévenance ci-après.
Les deux seules questions qui se posent sont de savoir si vous devez formaliser votre démission par écrit, et quelle est la durée du préavis que vous devez respecter.
Pour la forme de votre démission, celle-ci est livré, sauf si votre convention collective vous impose de la formaliser par écrit.
Pour des raisons de preuve, même si ce n'est pas obligatoire, il est conseillé de toujours faire une lettre de démission par courrier recommandé à l'employeur.
Pour le préavis, il faut en priorité consulter votre convention collective également, qui ne peut être moins favorable au salarié que le code du travail.
A défaut, le code du travail impose en effet un préavis d'une durée minimale de 48 h. si la rupture est à votre initiative.
Bien cordialement
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